Elle est la fondatrice d’une organisation non gouvernementale qui a son siège à Tashkent, “Mères contre la peine de mort”. Elle a décidé d’entièrement se dédier à cet engagement après la mort de son fils Dmitrij Chikunov, condamné à la peine capitale en 1999, et executé un an après. Dès ce moment elle lutte contre la peine de mort dans son pays avec un groupe de femmes qui, comme elle, ont vu leur propre fils mourir à la suite d’une condamnation.
Malgré les intimidations continuelles de la part des autorités de l’Ouzbékistan, Tamara a voyagé dans le monde entier pour parler de son histoire et elle est devenue une des activistes les plus importantes dans la lutte pour la défense de la vie.
C’est justement grâce à son engagement que 21 personnes ont vu la commutation de leur peine de mort en peine de détention à vie. Son action développée en collaboration avec la Communauté de Saint Egidio et avec d’autres organisations humanitaires, a poussé le Président Karimov à abolir la peine capitale en Uzbekistan le 1° janvier de cette année. |