La communauté Sant’Egidio de Côte-d’Ivoire n’est pas du tout contente de l’agissement de certains éléments de nos forces de défense et de sécurité. Elle l’a signifié le mercredi 1er juillet dernier, dans un communiqué dans lequel elle condamne vivement cette autre forme de violence dont les êtres vulnérable comme ‘’ les enfants de la rue’’ sont constamment victimes. Cette vive protestation de Georges Adon et la communauté qu’il dirige fait suite à l’assassinat de deux jeunes gens de la rue survenu, dans la nuit du jeudi 18
au vendredi 19 juin dernier, au marché de nuit de port-bouet, aux environs de 4 heures du matin. Selon le communiqué, cette nuit là, Lucien (24ans) et Issa (20ans), tous deux enfants de la rue « campaient paisiblement dans ce marché qui leur sert de dortoir. Ils été abattus à bout portant après s’être réveillés à cause des échanges de coups de feux entre braqueurs et des éléments des forces de défense et de sécurité ». La communauté de Sant’Egidio, proche de ces jeunes déshérités, vivant dans la rue et impliquée dans la lutte contre la peine de mort et la recherche de la paix, condamne cette énième violence de la rue », précise le communiqué. « Les enfants de la rue, pour une raison ou un autre, qui sont amenés à vivre leur condition, sont des personnes comme les autres, avec des droits comme les autres. Le phénomène qu’ils représentent à travers leur vie, est une douleur, une blessure qui doit toucher la sensibilité de tout homme et de tout ivoirien. C’est pourquoi la communauté de Sant’Egidio appelle à la vigilance et à la nécessité d’une plus efficace prévention surtout dans cette période de crise que vit la Côte-D’ivoire. Elle condamne également, encore une fois, la violence qui se produit dans la rue, comme aussi le triste et douloureux phénomène du lynchage, qui doit être arrêté à travers un travail de sensibilisation aux droits humains et juridiques dont doivent bénéficier tous les ivoiriens… », Indique le communiqué. Tout en présentant ses sincères condoléances aux familles éplorés et en leur réaffirmant son soutient et sa disponibilité à leur assurer un bien être et une protection, la communauté a organisé, ce même mercredi, une prière (18h30), à son siège sis à treichville, arras2, avenue 27, rue40, pour le repos de l’âme de Lucien, Issa, et de toutes les autres victimes de la violence de la rue, en présence de 200 personnes. C’était aussi à l’occasion des prières qu’elle dédie aux malades et aux pauvres les 1ers mercredi de chaque mois.
|